La FMB révèle les résultats d’une étude portant
sur les Français et la rénovation énergétique

71% des Français considèrent qu’une solution « clé en main » de rénovation énergétique les inciterait à engager des travaux

Les entreprises adhérentes à la FMB soutiennent pleinement la proposition de loi « visant à lutter contre toutes les fraudes aux aides publiques », qui sera examinée par les Sénateurs le 18 mars.
Néanmoins, elles s’inquiètent d’un article modifié par voie d’amendement qui prévoit que les Français ne pourraient plus bénéficier des aides MaPrimeRenov’ s’ils passent par l’accompagnement d’une GSB (Grande
Surface de Bricolage).
Dans un contexte où l’accès à la rénovation énergétique est très largement considéré comme difficile par les Français et dans lequel le sentiment d’un manque d’information prédomine, les acteurs du secteur et notamment les grandes enseignes de bricolage apparaissent dans l’opinion comme des tiers de confiance fiables pour proposer des solutions pratiques « tout en un » facilitant la rénovation énergétique et donc la transition écologique.

S’il fallait encore démontrer le rôle clé des grandes surfaces de bricolage, en partenariat avec des réseaux d’entreprises et d’artisans RGE, dans le déploiement de la rénovation énergétique en proposant aux Français un accompagnement complet incluant produits, services et outils pédagogiques, cette étude vient à nouveau le confirmer.

L’accessibilité de la rénovation, un enjeu majeur pour accélérer la transition énergétique
Engager la rénovation énergétique de son logement apparaît aujourd’hui comme un sujet complexe pour deux tiers des Français, tant sur le plan de l’accès aux aides financières que sur celui « pratico-pratique » de
la réalisation des travaux :
• 68 % estiment qu’il n’est « pas facile » de trouver le financement et de réaliser des travaux de rénovation énergétique, alors même que 83 % déclarent que la rénovation énergétique de leur logement demanderait des « investissements importants ».
• 71 % considèrent qu’il n’est « pas facile » d’accéder aux aides de l’État pour financer ces travaux
• 65 % jugent qu’il n’est « pas facile » de trouver des professionnels de qualité pour réaliser les travaux

Ce sentiment de complexité est nourri par le sentiment majoritaire d’un manque d’information
70 % des Français se disent ainsi mal informés sur les aides et prêts pour financer les travaux, 62 % sur le choix des prestataires et des artisans, 60 % sur la législation et ses évolutions (obligation des diagnostics, location de biens…), 57 % sur les bons choix à faire et 55 % sur le diagnostic énergétique de leur propre logement.
La rénovation énergétique fait donc face à des freins importants, qui pèsent, de fait, sur les comportements.
Seul un quart des Français dit avoir financé et engagé des travaux de rénovation énergétique au sein de son logement, 43 % n’ayant pas l’intention ou la possibilité de le faire. C’est le frein financier qui arrive largement en tête des raisons du non-passage à l’action, avec 54 % de citations, devant le manque d’information sur les aides (27 %) et la peur des arnaques (27 %), d’où l’importance de la lutte contre la fraude. D’ailleurs, la variable « revenu » est la plus discriminante dans la réalisation pratique de travaux : 32 % des foyers à hauts
revenus disent ainsi en avoir engagé pour 14 % seulement des bas revenus.

Une solution « tout en un », portée par les acteurs du secteur, plébiscitée par l’opinion
Dans ce contexte de complexité et de confusion pour l’opinion, l’attente est celle d’une simplification et de solutions plus pratiques. 88 % des Français considèrent ainsi qu’une solution clé en main, qui intégrerait les démarches pour obtenir les aides, le choix des prestataires, la réalisation et le suivi des travaux serait un bon moyen de faciliter la rénovation énergétique et 75 % déclarent que cette solution pourrait les inciter à engager des travaux (18 % en étant « tout à fait » convaincus, 57 % « plutôt).

Avec l’accompagnement que les grandes enseignes de bricolage mettent en place, l’incitation à réaliser les travaux de rénovation énergétique chez soi est bien réelle et conforte l’ambition de la France d’atteindre ses objectifs en la matière d’ici 2030,